Il était une fois...

Il était une fois … des singes japonais de la tribu Macaca Fuscata, étudiés pendant 30 ans sur une île par des scientifiques qui aux fins d’expériences diverses et pour les nourrir leur distribuaient des patates douces jetées sur le sable. Ils n’appréciaient guère les patates remplies de sable et, un jour, une femelle modifia son comportement et alla les laver dans la rivière avant de les manger. Ce comportement étonnant fut bientôt suivi par les jeunes macaques et au bout d’un temps par toute la tribu.

Le plus étonnant fut que malgré l’isolement géographique, le même comportement eu lieu dans d’autres tribus localisées sur le continent et d’autres îles. Comment cela est-il possible ?

La constatation des faits d’expérience ne peut être mise en cause ni le sérieux des scientifiques qui l’ont effectué. Comment un événement particulier et isolé a-t-il pu sans aucun contact connu se transmettre  à l’ensemble des tribus ? Faute de réponses satisfaisantes, il est nécessaire de postuler une transmission soit infra consciente soit supra consciente.

Encore faut-il admettre qu’il soit possible que l’ensemble des acquis comportementaux et de connaissance soit sous tendu par l’existence d’un substrat immatériel assurant le lien entre les diverses manifestations matérielles et physiques des objets ou des individus, pulsion immatérielle en inter connexion immédiate avec l’ensemble des êtres pensants ; on l’appellera subconscient, sur-conscient ou inconscient.

Il est intéressant de se rappeler que le bouddha Chakyamuni lorsqu’il atteignit l’Eveil, non seulement le proclama pour lui-même mais également pour l’ensemble des êtres sensibles. Que cette proclamation fut écrite « après coup » importe peu en vérité. Ce qui demeure est l’importance d’un lien entre des évènements particuliers et une réalité insaisissable qui ne se dévoile qu’à cette occasion et qui permet de comprendre que nos comportements influencent, non seulement  notre manière d’être mais également le devenir de l’espèce humaine et celui de la planète qui la porte.

On pourrait parler d’« effet papillon», faire le lien avec les expériences du physicien Alain Aspect en 1984, sur les photons corrélés qui restent "liés" malgré la distance, mentionner l’interdépendance et se dire  que cette façon de penser, de vivre et d’agir est la nature propre du Cosmos et de l’humanité.

Soyons rassurés, nous sommes tous responsables.