Création ou Evolution
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Création ou Evolution
Hier en fin d’après-midi, j’ai assisté à un débat organisé par l’Eglise Protestante Evangélique de Toulouse sur le thème : Création ou Evolution ? animé par le Professeur Andy McIntosh, Conférencier International et Professeur honoraire de Thermodynamique au sein de l’Université Britannique.
Après avoir défini la Création comme typologie complexe à l’origine avec sélection naturelle entraînant une variabilité des espèces, le Conférencier soutient que cette évolution n’est aucunement liée à l’adaptation au milieu. Il explicite que cette évolution se limite à des variations génétiques dont il ne donne pas la/les causes en comparant des animaux fossilisés (ex. libellules, papillons, pieuvres …) avec ces mêmes animaux actuels afin de conclure à l’absence de descendance commune et en conséquence en tire la conclusion qu’en fin de compte, rien ne change vraiment (c’est moi qui rajoute).
En foi de quoi il nie le principe de causalité à propos des Trilobites dont il note qu’ils n’ont pas de précurseurs dans l’échelle des espèces et qu’en conséquence ils ne sont pas issus ni soumis à l’évolution. Leur disparition n’ayant entraîné aucune survivance, il en tire l’évidence d’une création ex nihilo (c’est moi qui rajoute la encore) niant ainsi toute évolution.
Je passerai les questions soulevées pendant la discussion en vous proposant d’émettre votre avis sur ce qui précède … et vous en remercie.
Après avoir défini la Création comme typologie complexe à l’origine avec sélection naturelle entraînant une variabilité des espèces, le Conférencier soutient que cette évolution n’est aucunement liée à l’adaptation au milieu. Il explicite que cette évolution se limite à des variations génétiques dont il ne donne pas la/les causes en comparant des animaux fossilisés (ex. libellules, papillons, pieuvres …) avec ces mêmes animaux actuels afin de conclure à l’absence de descendance commune et en conséquence en tire la conclusion qu’en fin de compte, rien ne change vraiment (c’est moi qui rajoute).
En foi de quoi il nie le principe de causalité à propos des Trilobites dont il note qu’ils n’ont pas de précurseurs dans l’échelle des espèces et qu’en conséquence ils ne sont pas issus ni soumis à l’évolution. Leur disparition n’ayant entraîné aucune survivance, il en tire l’évidence d’une création ex nihilo (c’est moi qui rajoute la encore) niant ainsi toute évolution.
Je passerai les questions soulevées pendant la discussion en vous proposant d’émettre votre avis sur ce qui précède … et vous en remercie.
Tai Gaku- Messages : 41
Date d'inscription : 07/10/2014
Age : 84
Localisation : Ici et Nulle part
Re: Création ou Evolution
Ce n'est pas étonnant ce genre de propos pour le président de l'association créationniste et partisan du dessein intelligent.
Comment un scientifique qui défend sa théorie à partir de faits prouvés peut annuler d'une façon si incroyable l'évolution au bénéfice de la notion d'un dieu créateur, dont il est impossible de prouver l'existence?
Est-il comparable à Albert Einstein qui dans sa controverse avec Niels Bohr a propos de la validité de la mécanique quantique postulait que Dieu ne jouait pas aux dés justifiant par la même, tout scientifique qu'il fut, une croyance religieusement archaïque que ses propres travaux démentaient?
Comment un scientifique qui défend sa théorie à partir de faits prouvés peut annuler d'une façon si incroyable l'évolution au bénéfice de la notion d'un dieu créateur, dont il est impossible de prouver l'existence?
Est-il comparable à Albert Einstein qui dans sa controverse avec Niels Bohr a propos de la validité de la mécanique quantique postulait que Dieu ne jouait pas aux dés justifiant par la même, tout scientifique qu'il fut, une croyance religieusement archaïque que ses propres travaux démentaient?
Shakti- Messages : 6
Date d'inscription : 10/10/2014
Re: Création ou Evolution
Pour un pratiquant bouddhiste ce genre de débat laisse pour le moins pantois car la notion même de création rattachée à un dieu créateur lui est étrangère n'étant d'aucune utilité à l'éradication de la souffrance.
Cette notion constitue même une des causes de ladite souffrance par l'espoir qu'elle suscite en un rédempteur susceptible d'effacer un faute originelle posée en a-priori à l'existence humaine alors que les pratiques et l'enseignement bouddhistes soutiennent notre capacité à découvrir et comprendre par nous-mêmes et en nous-mêmes les raisons de cette souffrance qu'elles nomment : soif et désir.
A cette fin, le bouddhisme constate la dégradation de toutes choses qu'il nomme impermanence en même temps que leur inter-relation qu'il dénomme interdépendance. Cette constatation, à l'instar du Taoïsme, l'amène à postuler que le changement est à l'origine de chaque évènement et qu'en conséquence rechercher une cause première immuable au Tout est illusoire (dieu pour les religions révélées ou le moteur immobile d'Aristote)
Comment se fait-il cependant qu'un tel débat puisse encore avoir lieu et que des scientifiques réputés le soutienne à l'encontre des lois fondamentales que leur recherche leur permette de découvrir et/ou postuler ?
Ma conviction est la suivante. Dans son développement incessant l'Homme a encore besoin d'une consolation absolue (??..) que seule la pensée religieuse archaïque lui offre et avec laquelle la science ne peut rivaliser. D'où la recherche permanente d'une responsabilité première l'exonérant par principe avec cependant une responsabilité particulière (libre arbitre)
Ne pourrait-on pas (ou ne devrait-on pas) pousser l'opposition à la puissance supérieure en complémentarisant l'évolution et la création ici et maintenant ? Quelle que soient nos convictions et leur objet, il y aurait évolution (que nous inspire le changement que nous constatons) et création (par l'éclairage que l'esprit nous inspire) dans une relation dialectique sans fin.
Cette notion constitue même une des causes de ladite souffrance par l'espoir qu'elle suscite en un rédempteur susceptible d'effacer un faute originelle posée en a-priori à l'existence humaine alors que les pratiques et l'enseignement bouddhistes soutiennent notre capacité à découvrir et comprendre par nous-mêmes et en nous-mêmes les raisons de cette souffrance qu'elles nomment : soif et désir.
A cette fin, le bouddhisme constate la dégradation de toutes choses qu'il nomme impermanence en même temps que leur inter-relation qu'il dénomme interdépendance. Cette constatation, à l'instar du Taoïsme, l'amène à postuler que le changement est à l'origine de chaque évènement et qu'en conséquence rechercher une cause première immuable au Tout est illusoire (dieu pour les religions révélées ou le moteur immobile d'Aristote)
Comment se fait-il cependant qu'un tel débat puisse encore avoir lieu et que des scientifiques réputés le soutienne à l'encontre des lois fondamentales que leur recherche leur permette de découvrir et/ou postuler ?
Ma conviction est la suivante. Dans son développement incessant l'Homme a encore besoin d'une consolation absolue (??..) que seule la pensée religieuse archaïque lui offre et avec laquelle la science ne peut rivaliser. D'où la recherche permanente d'une responsabilité première l'exonérant par principe avec cependant une responsabilité particulière (libre arbitre)
Ne pourrait-on pas (ou ne devrait-on pas) pousser l'opposition à la puissance supérieure en complémentarisant l'évolution et la création ici et maintenant ? Quelle que soient nos convictions et leur objet, il y aurait évolution (que nous inspire le changement que nous constatons) et création (par l'éclairage que l'esprit nous inspire) dans une relation dialectique sans fin.
Tai Gaku- Messages : 41
Date d'inscription : 07/10/2014
Age : 84
Localisation : Ici et Nulle part
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